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 Les techniques d’impression 
Les mordants sont imprimés sur le tissu selon trois techniques.


De 1760 à 1770, l'impression à la planche de bois fut la seule technique utilisée, permettant des impressions polychromes. La toile était d'abord lavée dans l'eau de La Bièvre, puis battue au fléau pour la débarrasser de son apprêt ; plus tard des batteries mécaniques remplaceront ces manipulations.

A partir de 1770, l'impression à la plaque de cuivre gravée en creux permit les impressions monochromes, ce fut le début des scènes à personnages qui ont rendu célèbre la toile de Jouy. 

En 1797, l'impression au rouleau de cuivre permettait la production de 5000 mètres par jour et un gain de temps considérable.


 Innover pour entreprendre 

Dès 1760 la concurrence est bien présente et à peine l’interdiction d’indiennage tombée on compte déjà autour de Paris une quinzaine d’entreprises de toiles peintes.

Oberkampf ne propose que des produits de qualité : la toile, mais surtout la couleur. Or le bon teint « est d’une exécution plus longue que la mode ne dure »…

L’augmentation des quantités de tissus à prélaver et à blanchir vont obliger Oberkampf à rechercher des innovations.

 Le blanchissage des toiles 

La réussite des toiles peintes dépend principalement de la préparation des toiles blanches afin de les débarrasser de leur apprêt qui empêche la couleur de pénétrer dans le coton. C’est pourquoi, de 1782 à 1794, Oberkampf mène un certain nombre d’expériences, avec son neveu Samuel Widmer, sur la préparation des toiles par un bain d’acide sulfurique ou de potasse. Cette innovation permettra de raccourcir radicalement les temps de blanchissage.


Les innovations de la manufacture

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